J’avais peur d’être visible et … de gagner des sous

J’avais peur d’être visible et … de gagner des sous

Après plusieurs jours à tourner autour du pot, voici ce que j’ai publié ce matin sur Instagram et Linkedin :

 » Ça fait plusieurs jours qu’un nouvel article me brûle les doigts mais j’ai peuuurrrr de l’écrire !!! J’ai peur de ce qui va sortir parce que lorsque j’écris je ne maîtrise rien … Mon article « Je déteste la prospection » m’a « offert » un pic de visibilité inattendu sur LinkedIn ! J’ai rencontré plein de nouvelles personnes en peu de temps. Et c’est top ! Puis j’ai écrit sur la vulnérabilité … On dirait que le « succès » de mon article sur la prospection a plu à l’algorithme de Linkedin ! La plupart des gens trouveront ça génial ! Et ça l’est ! Mes publications ne vont plus passer inaperçues comme ça l’a été durant plusieurs mois. Sauf que … ça a réveillé un truc chez moi, que je ne soupçonnais pas : « J’ai peur d’être visible ! » Oui oui tu as bien lu, la meuf qui écrit des articles depuis 3 ans, a peur d’être visible … je sais, ce n’est pas rationnel. Et en enlevant cette couche, j’en ai trouvé une autre en-dessous : « j’ai peur de gagner plus d’argent ! » Oui, je sais, c’est tordu !

Alors j’ai observé mon C.A. des années précédentes et de l’année en cours. Ça évolue mais pas au point de devenir confortable. Je gagne toujours suffisamment pour payer mes charges et subvenir à mes « besoins de base » et après STOP ! Comme si inconsciemment, je mettais une barrière ! Moi qui croyait avoir explosé mon « plafond de verre » ! Pas du tout ! Bref … cette claque dans la gueule est sûrement en train de secouer des choses et ça c’est positif !

Et tu seras le/la premier(e) au courant si j’ai les ovaires d’écrire mon article sur la visibilité ! »

Bon … Ça y est … Nous y sommes …

Que dire ? Que faire ? Par où commencer après ça ?

En partageant Cela ce matin, j’ai déjà ouvert la Voie et je me suis sentie plus légère… Je sais que je suis loin d’être un cas isolé. C’est pourquoi il est presque de mon devoir d’écrire.

 

La peur d’être visible

A l’écriture de ces mots, la première chose qui me vient, c’est « Arrête ! Tu vas te faire remarquer ! » Je l’avais oublié cette phrase, mais elle revient dans ma tête à chaque fois que ce « syndrome de la peur d’être visible » me revient en pleine poire ! Des mots tellement banals … que n’importe qui pourraient dire à un enfant un peu « trop » expressif en public. Et pourtant, Dieu sait que les enfants sont nos meilleurs exemples.

Où est passé notre spontanéité ?

Il est temps de la réveiller ! Heureusement, nous avons le pouvoir de la retrouver. Tout n’est pas perdu ! Loin de là !

A chaque fois que j’écris un article, je suis dans cette spontanéité ! Je ne pense pas vraiment aux conséquences sinon je crois que je ne publierais jamais rien. Même lorsque j’ai peur, je sais au fond de moi que le message est plus important que ma peur, alors je publie, vaille que vaille !

Tout le travail que je fais avec mes clients, que ce soit en photographie ou en accompagnement, fait appel à cette spontanéité ! C’est pour ça que je prends le temps de connaitre qui tu es, tes valeurs, ce que tu as envie de transmettre au monde ! C’est pour ça que j’ai pété un câble quand j’ai appris que certains professionnels ne laissaient pas de place à l’Humain !

 

« Arrête ! Tu vas te faire remarquer ! »

à la place je dirais plutôt :

Continue et fais-toi remarquer !

Tiens je vais rajouter ça dans mes mantras : « Continue et fais-toi remarquer ! » Je pourrais presque terminer mon article ici. C’est donc pour Cela que je passe mon temps à Révéler la Beauté et les Talents de mes clients ! Mais oui ! C’est si évident ! Ça me parait tellement logique et évident de le faire pour les autres.

 

Alors …

Pourquoi j’ai paniqué suite à ce pic de visibilité ?

C’est bien ce que je voulais non ? Être visible. Pourquoi j’écris des articles publiquement depuis 3 ans ? Pour que personne ne les lisent ? Sûrement pas ! Alors c’est quoi le problème ?

En Vérité, il n’y a pas de problème ! Ça a juste réveiller un truc ! Un mécanisme inconscient. Le fameux « Arrête ! Tu vas te faire remarquer ! » Sauf que là je ne vais pas me faire avoir. Cette phrase à priori banal, prononcé par une personne adulte lorsque j’étais petite est restée bien ancrée quelque part. Ne négligeons pas la puissance des mots !

Et là, tu vois, je me suis pris une grosse claque dans la gueule. Une claque consciente cette fois, c’est ça qui est génial ! Je crois que j’ai reproduit Cela tellement de fois dans ma vie. En tout cas, dans ma vie pro, c’est flag’ ! A chaque fois, que j’ai lancé quelque chose et que ça commençait à bien marcher, j’ai arrêté ! J’ai changé de direction. Je suis allée voir ailleurs. Ce ne sont que des petits détails. On pourrait faire le bilan ne serait-ce que sur une année :

 

 

  • j’ai lancé des ateliers pour les femmes : « Révèle la déesse qui est en toi !«  Ça a commencé à bien marcher : j’ai arrêté !

 

  • j’ai voulu lancé DEVIENS QUI TU ES en accompagnement individuel sur-mesure et au dernier moment j’ai flippé, alors je l’ai transformé en week-end de groupe. Bilan : 1 seule inscrite ! Merci la Vie ! J’ai ainsi pu tester ce fameux accompagnement individuel sur-mesure dont je rêvais tant ! Et progression : je l’ai validé, approuvé et je le propose toujours aujourd’hui ! Et finalement c’est un condensé de tout ce que j’ai transmis dans mes ateliers précédents ! Pas de hasards 😉

 

  • Mes séances photos commencent a bien se développer et je n’ai pas envie d’arrêter !!!

 

Ça y est ! Je crois que je suis sortie de la Matrice ou peut-être que j’ai changé de Paradigme ? Ou les deux …

Finalement, j’ai bien progressé ! Je peux être fière de moi ! Et toi aussi tu peux être fière de toi. Regarde un peu dans le rétroviseur, par curiosité, tu verras à quel point tu as bien progressé toi aussi. Sois fière de toi et si tu as peur de te faire remarquer et bien fais-toi remarquer encore plus. Mais tu sais, ça sert à rien d’en faire des tonnes ni de chercher à répondre à des codes ou stratégies super alambiqués ! En fait, le secret c’est juste d’être toi-même. Essaie, tu verras, c’est beaucoup plus reposant que de te contorsionner dans tous les sens pour plaire à tout le monde.

 

La peur de gagner des sous

Sous la couche de la peur d’être visible, se cachait la peur de gagner des sous. Pour être plus précise : la peur de gagner PLUS de sous. Peur de gagner de l’Argent ? C’est du délire là ! Pas vraiment … Et je crois que nous sommes nombreuses dans ce cas. Je ne sais pas si les hommes sont touchés par ce phénomène. Si un homme passe par là et qu’il désire en témoigner, qu’il se manifeste maintenant ou se taise à jamais !

J’ai grandi dans une famille très modeste. J’ai 6 sœurs, 2 frères et je suis l’ainée. Ma maman a été mère au foyer pendant une dizaine d’années et mon papa était agriculteur. Nous n’avons jamais manqué de rien même si nos parents ne roulaient pas sur l’Or. J’ai vu les fins de mois difficiles. Je crois que j’ai même intégré dans mon inconscient que c’était la norme d’être à découvert. Nos parents se sont sacrifiés pour nous. Argent = sacrifice ? Hum … Ça fait pas bon ménage tout ça.

Je me souviens avoir rêvé de devenir riche pour offrir à mes parents la liberté qu’il n’avait pas. Puis j’ai entendu que les riches étaient des gens « qui se la pétaient », ou des arnaqueurs, ou des « stars qui ne savaient plus quoi faire de leurs sous » … Mince alors, je vais devenir une horrible personne alors si je gagne plus de sous !!!

Tout ça, ça se passe dans l’inconscient, mais il est plus que temps de mettre des mots dessus, parce qu’il faut vraiment que ça cesse !

Et cette histoire de plafond de verre ?

Il parait que l’on gagne à peu près la moyenne de la somme que gagnent les 5 personnes que l’on côtoie le plus. Vérifie si c’est le cas pour toi et dis-moi. C’est sûr que si tu côtoies des millionnaires toute la journée, ça m’étonnerait que la norme de ton salaire, ça soit le SMIC. Soyons honnêtes !

Je crois aussi que cette histoire de plafond de verre se construit avec l’environnement dans lequel tu grandis.

Tout à l’heure, j’ai fait les comptes pour en prendre vraiment conscience. Si je fais une moyenne sur l’année passée, je ne sais pas comment j’ai fait mais je n’ai jamais gagné plus que le salaire de mes deux parents réunis. Je parle en net. A chaque fois que j’ai gagné plus, je m’arrangeais pour avoir plus de charges. Ce que je partage là est le résultat d’un mécanisme inconscient. Comme si à chaque fois que j’avais une grosse somme dans les mains, je mettais tout en œuvre pour qu’elle se volatilise ! C’est incroyablement fascinant ! Je sens que je suis en train de passer un cap rien qu’en osant le partager ! Quelle libération !

Je ne sais pas quel impact Cela aura sur mes revenus à venir, mais je sens vraiment que quelque chose s’est libérée ! Et pas des moindres !

Je suis sûre que je ne suis pas un cas isolée. Si je peux ouvrir la Voie ne serait-ce qu’à une seule personne, en osant en parler, j’aurais rempli ma mission.

 

Alors continue ! Fais-toi remarquer ! Ose Briller en osant être toi-même ! Et éclate ce plafond de Verre bien trop bas pour toi et la mission que tu as à accomplir dans ce monde !

 

Si tu as besoin d’aide pour Révéler ta Beauté et tes Talents au Monde et/ou pour Oser être toi-même au-delà de la mode et des codes sociétaux, écris-moi en privé. Je peux t’aider à travers la photographie et l’accompagnement, en fonction des besoins que tu exprimeras.

 

Sur ce, je te souhaite tout le meilleur !

 

Prends bien soin de toi,

 

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences …

En toute vulnérabilité … à l’ère des réseaux sociaux …

En toute vulnérabilité … à l’ère des réseaux sociaux …

En ce moment, je vois passer un peu partout des phrases du genre

« Dois-ton être soi-même sur les réseaux sociaux? », « Peut-on être soi-même sur les réseaux sociaux? », « Comment être soi-même sur les réseaux sociaux ? »

Hum … J’avoue. Ça m’interpelle.

Si nous ne sommes pas nous-mêmes, qui sommes-nous donc ?

J’aimerais bien le savoir !

C’est vrai que l’on m’a déjà fait cette remarque : « Ah bah t’es pareille que sur Internet ! » Euh … oui d’accord … C’est un peu logique non ?

Alors j’ai essayé de faire un bon dans le temps. Est-ce que ça a toujours été le cas ? Ai-je toujours communiqué d’une manière si transparente ? Je n’en suis pas certaine.

Lorsque j’ai créé ma première entreprise en 2012, la toile était une vitrine de mon travail de coiffeuse-maquilleuse avec quelques photos « backstage » de temps en temps. Ça s’arrêtait là et c’était OK. C’était plutôt lisse. Plutôt conforme. Plutôt dans les normes. Mes missions étaient plutôt claires. J’étais coiffeuse-maquilleuse et je m’adressais aux agences de communication, publicité, aux photographes, aux réalisateurs, et voilà. Il n’y avait aucune ombre dans le tableau. Un jour, quelqu’un de plus expérimenté que moi dans le monde professionnel m’a dit : « Marie, pour réussir dans la vie, il faut montrer que tu réussis ! »

Alors, je n’ai montré que les paillettes, que les bons côtés, que ce qu’il se passait en surface … Mon Dieu ! Je n’allais quand même pas partager mes moments de doutes. Alors même quand je croisais des gens et que je n’allais pas fort ce jour là, je disais que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Et un jour je me suis réveillée en me disant : « c’est ça être authentique ??? » Bravo Marie ! Ça c’est bien toi, de faire « genre ». Il y avait un truc qui ne collait pas.

Je crois que c’est à ce moment là que j’ai ouvert les yeux sur les travers du monde de la publicité.

Ça m’a rendu triste.

D’un côté je côtoyais des artistes, des artisans-créateurs, qui travaillaient avec passion, de manière éthique et authentique et qui galérait à se rendre visible aux yeux du monde. De l’autre, je côtoyais le monde le publicité à gros budget qui camouflait les vices cachés d’un produit à coup d’artifices « bling-bling » ! Aujourd’hui, je nuancerais mes propos car je crois que toutes les personnes de la publicité ne sont pas à mettre dans le même panier. A l’époque, j’ai vécu une véritable Révolution intérieure ! J’avais la rage franchement. Je ne comprenais pas que l’on puisse se permettre de tromper à ce point le client, en lui « vendant » du « fake » ! Rien que d’y penser, je sens cet ouragan à l’intérieur de moi !!!

 

Pourtant, je remercie ces expériences que la vie m’a offerte. Sans ça, je ne crois pas que je me serais lancée corps et Âme dans « le Tour de Nantes en 80 jours« , en créant la première édition du Pink Power Tour Festival ! Un projet où l’on m’a donné Carte Blanche sur toute la ligne. Un projet qui m’a ouvert le Champ des Possibles XXL. Un projet qui a changé le cours de mon existence. Un projet sans qui je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui. C’était il y 3 ans, le temps où j’ai commencé à « me » raconter. A l’époque, je partageais l’évolution de ce projet, jour après jour sur mon premier blog. J’ai partagé l’histoire de ce projet durant 80 jours, puis j’ai commencé à me sentir tiraillée … J’ai continué d’alimenter le blog par intermittence, me cherchant, cherchant une cohérence, une ligne éditoriale, parce que c’est comme ça qu’il faut faire « normalement ». C’est un blog où je parlais uniquement des Artistes que je rencontrais, des expos auxquelles j’allais, je partageais quelques interviews … mais en vrai je voulais plus. Je voulais partager ma vision du monde, la manière dont je le percevais. Je voulais partager de manière authentique et spontanée ! Mais … J’avais peur.

 

J’avais peur qu’on dise de moi que je m’éparpille, que je ne suis pas cohérente, que ça n’a aucun sens.

 

2015 a vraiment été une année de profonde introspection … et en avril 2016, j’ai sauté ! J’ai écrit mon premier article sur un nouveau blog, qui s’appelait « Caméléon de l’Image« ,un bon « prétexte » pour avoir le droit de tout dire et de tout faire. « J’ai peur mais je le fais quand même !« , une phrase qui m’a accompagné tout au long de mon parcours en train de devenir un livre dont la sortie est prévue en 2018, après tant de péripéties d’écriture !

Sur « Caméléon de l’Image« , j’ai commencé à partager un peu plus de … moi, même si je ne comprenais pas bien où ça allait me mener. Professionnellement, j’étais dans le brouillard … J’avais fermé ma première entreprise mi-2015, avec la ferme conviction d’en créer une qui me ressemble. Chose faite un mois après l’écriture de ce premier article tremblotant. C’est en juillet 2016 que j’ai commencé à proposer des ateliers d’initiation à la photographie intuitive, après des semaines de doutes, de remises en question et de « qu’est-ce qu’on va penser de moi, je vais passer pour une cheloue…« . Une part de moi pensait peut-être que ça allait passer inaperçu en plein mois de juillet. Je pensais lancer Cela pour tester, comme ça, pour voir … et on m’en a redemandé ! Mince ! Je ne suis pas si cheloue alors …

 

Une Victoire de plus contre mon syndrome de l’imposteur !

 

Puis j’ai continué à écrire. Un peu sur mon premier blog. Beaucoup sur le deuxième. Et pendant ce temps là, mon site internet censé être dédié à mon activité professionnelle était en friche industrielle. Je ne savais pas quoi y mettre ni quoi y dire ni quoi vendre, ni comment … Alors sur mon chemin, j’ai rencontré Yves Bonis en lisant une interview de lui sur le blog de Laure. Du conseil en communication et en Identité de marque inspiré par les mécanismes naturels de la Nature. Tiens, tiens … Voilà une approche bio-inspirée qui m’interpelle ! Je ne voulais surtout pas de quelqu’un qui me livre des conseils de web marketing en m’obligeant à faire des trucs que j’ai pas envie de faire.

 

Je voulais plonger au cœur de mon identité, au cœur de mes « talents », au cœur de pourquoi je fais ce que je fais.

 

 

(j’ai dû faire une pause en plein milieu de cet article, comme ça m’arrive rarement. La dernière fois c’était pour « La photographie comme Voie de Guérison« . Comme souvent, je suis tentée de tout effacer, de me dire « A quoi bon ? J’ai déjà dit tout ça.. », alors pourquoi ? A quoi ça sert ? Sauf que LE message est LE message et qu’il y a sûrement une bonne raison à tout ça… alors … je continue…)

 

 

Alors que j’étais déjà accompagné par la BGE pour la création de ma deuxième entreprise, j’ai ressenti le besoin de faire entrer un autre regard dans mon Essence-Ciel. Et quoi de mieux qu’un regard inspiré par la Nature et le Vivant ! Avec Yves, j’ai pris conscience de mes talents naturels. Tu sais c’est trucs qui te semblent tellement simples que tu t’imagines que ça n’a pas vraiment de Valeur… Et un jour tu te rends compte que c’est peut-être simple pour toi, mais pas pour le reste du monde. Et tu te dis : « ah ok, c’est un talent ça ? ». D’accord …

Puis il y a toutes ces choses que tu as déjà accomplies et que tu ne penses même pas à mettre en lumière, comme si c’était écrit sur ton front, alors que non, pas du tout ! C’est en discutant avec Yves que mon projet de livre est vraiment revenu sur la tapis sérieusement. Au départ, ça devait être un livre qui racontait simplement le Tour de Nantes en 80 jours, puis c’est devenu un livre sur mon parcours entrepreneurial avec les peurs et les doutes qui vont avec !

 

Et mon « métier » dans tout ça, c’est quoi en vrai ?

 

Je suis capable de monter un projet de A à Z à partir de rien, j’ai une approche de la photo complètement intuitive, je sais coiffer et maquiller presque les yeux fermés (non je rigole ! Je garde les yeux ouverts quand même, c’est plus pratique !), je peux avoir une idée dans la nuit et la matérialiser dès le lendemain … Ok ! C’est bien joli mais je fais quoi avec tout ça ?

 

Puis un jour, le déclic, tout s’est imbriqué de manière parfaite.

 

J’ai créé mon site internet en 2 jours ! Hum … 3 peut-être ? Ça y est ! Je révélais mon identité au monde. Je croyais que ça allait être figé pour la nuit des temps, et en fait non. Depuis, ça a encore évolué et c’est OK. Ah que je l’aime cette liberté de l’entrepreneuriat ! Quant à mes deux blogs, ils ont fusionné sur mon site web, parce que je suis tout Cela à la fois. J’ai fini par me sentir coupé en 2 (enfin …3) avec mes deux blogs + mon site web. Si je suis tout Cela à la fois, pourquoi me séparer de moi m’aime. Ça n’a pas de sens. J’ai eu besoin de tout séparer pendant un temps, pour sentir cet besoin Vital de me rassembler. J’adore écrire et aujourd’hui, même si la voix de l’imposteur pointe parfois le bout de son nez, je ne l’écoute plus. Parce que si j’ai été inspirée à écrire ceci ou cela, c’est que ça devait être écrit. Ces lignes qui sont en train de prendre vie, je sais qu’elles feront écho à une personne. Alors pour cette personne, je me dois de continuer à écrire. Un an ! Un an que la fusion a eu lieu ! Déjà un an !

 

Il s’est passé tellement de choses en un an ! Mon écriture a gagné en densité. Ma démarche photographique s’est affirmée. Tout est juste. Tout s’imbrique parfaitement dans le bon timing. Tout est là. Tout est bien. A sa juste place.

 

Alors à la question « Faut-il être soi-même sur les réseaux sociaux?« , je répond 15000 fois ouiii !!!

 

J’aime beaucoup cette citation d’Oscar Wilde : « Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris ! »

 

Mais tellement … A quoi ça sert de jouer la comédie ? En plus, il faudrait continuer cette comédie dans la vraie vie pour que personne ne se rende compte de la supercherie ? Ça m’épuise rien que d’y penser !

 

C’est pareil pour les entretiens d’embauche !

Ça sert à quoi de te montrer sous un jour parfait si une fois sur le terrain, tu es quelqu’un d’autre ?

Je me suis livrée au jeu de l’entretien d’embauche récemment. Si tu n’as pas suivi l’histoire, j’ai lancé un défi aux recruteurs pour changer mon regard sur le salariat. Oui, j’ai des idées bizarres des fois, mais tu dois avoir l’habitude maintenant 😉 Je suis arrivée à cet entretien avec toutes mes failles, dans un domaine que je ne connais pas du tout. J’ai clairement annoncé que je cherchais une entreprise qui allait me faire changer mon regard sur le salariat. Un défi, tout en continuant de faire grandir ma propre entreprise. Nous étions 15 et j’ai été sélectionnée pour faire partie de l’équipe durant 3 semaines en décembre, en plein rush des fêtes de fin d’année. J’ai l’impression que je vais retourner à l’école. Moi qui avait tellement de préjugés sur le salariat, certaines croyances sont en train de tomber. Je ferais le bilan fin décembre sur ce que j’ai aimé, ce que j’ai moins aimé, si j’ai envie de continuer.. ou pas… Je prends cette expérience très au sérieux et en même temps c’est comme un jeu. Un jeu que la vie me propose pour nourrir ma créativité. Je pressens que Cela va m’apporter quelque chose de précieux, au-delà de ce que je peux imaginer à ce jour.

Alors oui ! Être soi-même sur le web, en entretien d’embauche, dans la vraie vie, je dis OUI ! Parce que ce n’est pas possible de faire autrement. Tu es qui sinon ? Un mort-vivant qui marche à côté de ses pompes ?

Bien sûr, tu seras vulnérable. Tu auras peur. Souvent. Tu auras parfois l’impression de te mettre à poil en vidant tes tripes sur la table. Désolée, c’est pas très glamour comme expression, mais c’est ce qui se passe au fil de mon écriture, au fil de mes projets avec mes clients d’Amouuurrr !!! Pourquoi je passe autant de temps à comprendre qui ils sont, même pour un « simple » portrait ? Pas si simple en Vérité. Comment t’exprimer dans toutes tes dimensions si je te traite comme un porte-manteau ou un numéro parmi tant d’autres ? C’est pour révéler une image de toi la plus vraie, la plus authentique que je passe tant de temps en immersion dans ton univers. Parce qu’il est temps de révéler ta Beauté et tes Talents au monde, en toute authenticité, en toute humilité, au-delà de la mode et des codes sociétaux, au-delà de ce qu’on t’a dit de faire parce que ça serait mieux comme ci ou comme ça…

A présent, vas, vis, rêve, ose ! Deviens qui tu es vraiment ! Le Monde a besoin de toi dans toutes tes dimensions, tel(le) que tu es Vraiment ! Tu n’as pas besoin de jouer la comédie (à moins que ça soit ton métier, ça c’est une autre histoire ! 😉)

Encore une fois, je me demandais bien où cet article allait nous mener.

Je te souhaite un délicieux voyage … Je te souhaite d’aller respirer l’air frais de la Nature et admirer les belles couleurs de l’automne qui va bientôt laisser la place à l’hiver…

Si tu as envie de rester au chaud sous la couette, je t’invite à aller rêver dans ma boutique en ligne. Et si tu en as l’élan, invite de l’Art dans ton intérieur.

Belle journée à toi & Good Vibesss for youuu !!!

Artistiquement,

Marie,

Photographe de l’Âme, Révélatrice de Beauté, Éveilleuse des Consciences…

 

Après quoi tu cours ?

 Courir après le train. Courir après le bus. Courir après le métro.

Courir après le temps. Courir après l’argent. Courir après la réussite.

Après quoi tu cours ?

Nous sommes dans un monde où tout va très vite !!! La technologie est fascinante. Il est loin le temps où l’on se déplaçait à cheval et qu’un courrier mettait des jours avant d’arriver. Que de progrès fulgurants en quelques décennies !!!

C’est top ! L’information arrive plus vite. Nous nous déplaçons plus vite. Nous sommes capables de nous connecter à des personnes du monde entier en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ! La technologie a fait un bond de géant et je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Simplement, je crois qu’il nous faut redoubler de vigilance et prendre le temps de s’arrêter. Prendre du recul. Observer. Respirer. Vivre. Oui, vivre… Prenons le temps de vivre…

Les moyens que nous avons à notre disposition sont fascinants. A nous de les utiliser à bon escient. Si ta voiture à la capacité de rouler à 200 kilomètres/heure, tu ne vas pas rouler à cette vitesse en ville ? Euh … J’espère que non, sinon ça risque d’être très dangereux. C’est pareil pour tout le reste. Nous avons des forfaits téléphoniques illimités, des connexions internet illimitées. Tout nous pousse à consommer tout en étant jamais rassasiés.

 

Prends-tu le temps de regarder le monde qui t’entoure ?

Prends-tu le temps d’observer la nature ?

Prends-tu le temps d’écouter le silence ?

 

Tout à l’heure je suis allée courir. Je ne suis pas allée courir après le bus, ni après le temps, ni après l’argent, ni après quoi que ce soit de matériel. « Aller courir avec mes jambes » pour le plaisir de courir, c’est un truc nouveau pour moi. J’ai toujours dit que je ne savais pas courir, que je détestais ça, que c’était trop dur et blablabla. Pourtant, depuis quelques temps, ça me tente et j’ai toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Et aussi, j’avais peur. Peur de ne pas réussir, peur de ne pas tenir, peur de ne pas être à la hauteur. Hum … A la hauteur de quoi au juste ?

En plus, je ne trouvais plus mes baskets, sauf que … hier matin, je les ai retrouvées. Alors, j’y suis allée. J’ai pris mon sac à dos pour caser mes clés quelque part (ne pas renouveler, c’est galère de courir avec un sac à dos non adapté). Résultat, j’ai couru 2 minutes 24 et j’ai arrêté :/ FAIL … J’ai marché et j’ai renouvelé un peu plus tard. Pas mieux 🙁

Bon … On fait quoi dans ces cas-là ? On fait une croix dessus ?

NON.

Je suis quand même beaucoup plus persévérante que ça.

Alors aujourd’hui, j’ai remis ça. L’après-midi cette fois. Sans pression, sans clés, sans sac à dos. J’ai commencé par marcher et quand je me suis sentie prête, let’s go ! J’ai fixé un point au loin et je me suis dit « je cours au moins jusque là ». Et là ! Tadam ! Je n’avais pas envie de m’arrêter. Je me suis sentie pousser des ailes ! Youpiii !!! Je n’avais pas l’heure sur moi, mais au vue de ce que j’ai parcouru, j’ai couru au moins 15-20 minutes. Je pense que j’aurais pu continuer encore mais je n’ai pas envie de me dégoûter dès le deuxième jour. Apprentissage en douceur <3 <3 <3

Pourquoi je te parle de ça ?

Parce que pendant ce temps de course, je ne pensais qu’à une chose (enfin deux…), bien respirer et écouter mon corps. J’ai oublié tout le reste ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela. Pourtant, j’ai l’habitude de méditer, de pratiquer les Arts internes, d’écrire. Et j’adore ça ! Ça contribue à mon équilibre. Mais je n’atteins pas cet état complètement focus sur mon corps et ma respiration. C’est sans doute parce que je débute. Quand je vois des gens discuter en courant, je ne sais pas comment ils font.

Alors pendant que je courrais, je n’ai couru après rien. Je n’ai attendu après personne. Je n’ai pas « checker » mes mails ou les statistiques des visites de mon site. Je n’ai pas couru après le temps non plus puisque je n’avais pas l’heure sur moi et que cela n’avait aucune importance. J’étais juste là, présentement.

Jamais je n’aurais pensé décrire la course comme Cela, dit la fille qui a toujours dit que ce n’était pas pour elle.

Pas de conclusions hâtives, ce n’est que le deuxième jour que je cours.

Et toi ? Pratiques-tu la course à pied ?

Sinon, as-tu des pratiques qui te font prendre conscience de comment tu habites ton corps ?

A lire en complément de cet article : #100jours100sourires, David, l’inconnu qui pratique la course à pied et qui rêve de faire le marathon de New York !