Ai-je le droit d’aller bien ?

Ai-je le droit d’aller bien ?

Un peu chelou comme question tu m’diras … En fait, pas tant que ça parce que je ne suis pas la seule à me l’être posée un jour et peut-être que je me la poserais encore.

Je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé(e), peut-être même que ça t’arrive en ce moment même… ou pas …

Imagine, tu vas super bien ! Tu es célibataire et super bien dans tes baskets ou tu vis une relation de couple harmonieuse au-delà même de tout ce que tu aurais pu imaginer ? Tu kiffes ton boulot ? T’es trop happy de te lever le matin ?

Quelques exemples parmi tant d’autres, mais bon, partons du principe que dans ta vie, même si tu passes par des moments un peu « down » par moment, normal, tout n’est pas linéaire, globalement tu kiffes quand même bien ta vie.

Et à côté de toi, une personne chère à ton cœur déprime, des personnes que tu aimes partent complètement en vrille de ton point de vue, le monde autour de toi est en colère à cause des voisins qui font du bruit ou encore du résultat des élections… etc … etc …

Et toi ? Dans TA vie à TOI, ça va ! Tu as même plein de « trucs » supers chouettes qui t’arrivent, t’aurais envie de sauter de joie et d’appeler tout tes amis pour leur annoncer la bonne nouvelle ! Tu voudrais rire aux éclats, danser dans ton salon la musique à fond ou encore faire une vidéo spontanée sur Youtube pour crier ta joie au monde entier !!!

Mais … Tu ne fais rien de tout ça, parce que tu as honte ? Tu as honte d’aller bien pendant que le « monde » va mal. Tu trouves ça déplacé d’exprimer ta joie alors que le « monde » déprime. Alors tu ne fais rien, tu ne dis rien, tu te retiens, tu restes dans le silence en faisant bien attention de ne pas trop faire de vagues … parce que ça ne se fait pas, parce que les « autres » vont trouver ça vraiment malvenu ou inapproprié.

Et pourtant …

Peut-être que la personne chère à ton cœur qui déprime, ça lui ferait du bien de te voir sourire et kiffer ta life ! Peut-être que ça lui donnerait un peu d’espoir, peut-être même que ça la ferait sourire à son tour. Peut-être même qu’elle serait heureuse de te voir heureux(se). Peut-être que ça lui donnerait l’élan d’esquisser à son tour à large sourire, un peu timide au départ, mais un sourire quand même. Peut-être que tu pourrais l’embarquer avec toi dans la spirale de la joie !!!

Peut-être que les personnes qui partent complètement en vrille de ton point de vue, ça leur ferait du bien de voir qu’autre chose est possible, que c’est possible de voir la beauté en soi et autour de soi, que c’est possible de vivre simplement, dans l’amour et la bienveillance au lieu de se déchirer continuellement et de se prendre la tête pour des broutilles.

Peut-être que ce monde en colère à cause des voisins qui font du bruit ou du résultats des élections, tu leur donnerais une lumière d’espoir en leur montrant que tu arrives à changer les choses à ton échelle, en leur montrant qu’en faisant ta part, tu inspires le monde à faire de même …

Ça ne veut pas dire que tu t’en fous, ça ne veut pas dire que tu n’as pas une oreille attentive et bienveillante, ça ne veut pas dire que tu es dans le déni, ça ne veut pas dire que tu abandonnes les êtres chers qui sont dans ta vie, ça ne veut pas dire que tu es égoïste et que tu ne penses qu’à ta gueule.

Seulement, si tu t’empêches d’être heureux, de briller, de rayonner, ça sert à quoi ? Tu crois vraiment que tu « les » aides en allant dans les profondeurs avec « eux » parce que ça serait mal venu, déplacé ou que sais-je encore d’aller bien alors que le monde va mal ?

C’est une vraie question.

Je voulais écrire sur ce sujet hier et je n’ai pas réussi. Ce matin, c’était encore présent alors je me suis lancée.

Je crois que c’est une question que plein de gens se posent, j’ai même l’impression que c’est tabou.

Tu te rends compte un peu du truc ! Avoir honte d’aller bien et ne pas oser exprimer sa joie ! Je ne suis pas en train de te dire d’en faire des tonnes et de crier ton bonheur au monde entier si ce n’est pas ce que tu souhaites, mais juste là, un instant, demande-toi à quoi ça sert de t’empêcher d’aller bien.

Je crois que ça m’est arrivée plusieurs fois dans ma vie, mais je n’en ai jamais vraiment eu conscience.

A l’heure où je t’écris, il se passe des choses vraiment pas évidentes dans mon entourage. Des choses qui dépassent ma compréhension, d’où ma prise de conscience récente, d’arrêter de vouloir sauver des gens qui n’ont pas envie que je les sauve. En faisant cela, je les empêchais de prendre leurs responsabilités… (décision difficile quand t’as voulu sauver le monde pendant 32 ans de ta vie)

Si on me demande de l’aide, je suis là, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour les accompagner au mieux sur le chemin de la joie. Si on ne me demande rien, je reste à ma place, et je continue de rayonner, de leur montrer qu’on a la choix, qu’on a toujours le choix, et que c’est possible de décider d’être heureux, que c’est possible de partager une belle relation, que c’est possible de kiffer son taf et de créer la vie qui nous inspire.

Ça ne veut pas dire prendre la fuite, ça ne veut pas dire « partir sur une île déserte » et ignorer les « problèmes ». La fuite n’a jamais rien résolu.

Si tu as peur, regarde là bien en face, vas-y ! Traverse la ! Regarde la droit dans les yeux, ne l’ignore pas, parle lui à ta peur, tu peux même lui faire une lettre si c’est plus fluide pour toi (« Lettre à ma peur », j’en ai parlé ici, si ça te parle, fait cet exercice toi aussi, tu vas voir c’est vraiment hyper puissant)

Si tu as un/des problème(s), que tu as l’impression de t’engouffrer, de ne pas t’en sortir, demande de l’aide. Ose demander de l’aide. C’est pas une tare de demander. Si tu ne demandes rien, personne ne va deviner pour toi. Si tu ne parles pas, si tu ne dis rien, si tu n’exprimes rien, un miracle ne va pas tomber du ciel pour t’aider. Parle !

Et si tu vas super bien en ce moment, n’ai pas honte, le monde a besoin de toi. Le monde a besoin de ta lumière. Si tu ne l’illumines pas qui le fera à ta place ? Si tu as le cœur en joie et que tu le remplis te tristesse pour te fondre dans la masse, que va-t-il se passer ?

Eh oh ! Et si tu vas pas bien, c’est pas la peine de faire semblant d’aller bien, parce que ça va pas t’aider non plus hein !

Bon, ce sujet reviendra sûrement sur le tapis parce qu’il est assez complexe. Je vois trop de gens à côté de leurs pompes et par moment ça me rend triste.

Alors si ce texte imparfait ne touche ne serait-ce qu’une personne sur la planète, je n’ai qu’une chose à te dire, enfin deux, si tu vas mal, demande de l’aide, c’est pas une tare ! Et si tu vas super bien, ose briller bordel de m… !!! Le monde a besoin de toi <3 <3 <3

Si tu sens que quelqu’un a besoin de lire ce message, partage-le.

Avec Amour et Bienveillance,

Marie,
Artiste, Conférencière, Eveilleuse de Conscience

#100jours100sourires : Michel

#100jours100sourires : Michel

Après 1h de ralentissements dans les joies de la circulation, un rendez-vous professionnel très enrichissant & remplis de belles énergies m’a mis dans un très bon état d’esprit pour ce jour 3 de #100jours100sourires 😀

C’est donc tout naturellement que je me dirige vers la première personne que je vois et qu’elle me dit … NON : D

C’est fou comme un non peut réactiver ta boîte à excuses en un rien de temps !

Pour finir je me ballade un peu et je ne trouve personne, et pourtant je reçois un formidable cadeau de la Nature :

 

20161129-chemin-cavalier

 

Les ombres, la lumière … J’étais presque partie pour faire une prose sur les joies de la Nature. Tu t’égares Marie ! Tu t’égares !

Résultat, je rentre chez moi, je mange, je réponds à mes mails, je découvre de jolis commentaires, je tombe sur une vidéo qui traite du sujet de la peur …

Soudain, je me lève, allez Marie ! C’est pas si compliqué ! En plus tu as plein de belles intentions. J’y crois à fond, qu’on peut tous faire sa part en apportant du positif dans la vie des gens et en créant du lien.

J’aborde la première dame que je vois dans la rue. Elle n’a pas envie de se voir en photo, elle n’aime pas ça …

 

Après 2 refus, je me détends un peu et je me dis : « et si je rencontrais quelqu’un de très sympathique avec un super message à faire passer ? »

C’est dans cet état d’esprit positif, que quelques minutes plus tard, j’aperçois la silhouette d’un monsieur au loin, avec son chien.

Je me lance ! Et c’est avec beaucoup de joie que je te présente Michel 🙂

 

20161129-michel

Je lui demande ce qui le rend heureux dans la vie :

  • Ma femme <3

Je trouve ça super beau alors ça lui permet de développer un peu.

  • c’est quand même l’essentiel, parce qu’aujourd’hui malheureusement, les jeunes … j’aurais tendance à dire : il commence par la fin. En général après, ils disent : « en fin de compte, j’l’aime pas… ».

  • A notre époque, il y avait les fiançailles. C’était un engagement avant le mariage, on apprenait à se connaître et voilà. Tandis qu’aujourd’hui, il y a tellement d’étapes qui sont brûlées, que quelquefois, au bout d’un an ou deux, bof, c’est tout … Terminé.

Suite à ce constat, j’ai envie de savoir si Michel aurait un conseil à donner à tous ces « jeunes » et moins jeunes même, j’ai envie de dire.

  • Ne pas aller trop vite ! Y’a pas l’feu au lac, comme on dit ! Apprendre à se connaître surtout ! Et après :

RESPECTER L’AUTRE

 

Je suis très touchée car la notion de respect est primordiale pour moi. Je demande à Michel s’il trouve que cette valeur est mise en avant dans la société.

  • Non. J’ai l’impression que maintenant, dans ce système là, le respect, c’est … secondaire. Pas forcément qu’entre hommes et femmes, regardez dans les entreprises, la plupart des gens deviennent des pions. Quand je dis des pions, c’est : aujourd’hui ça va, et si demain tu n’es pas content, la porte est grande ouverte. Moi, ça va encore, j’ai bientôt fini. Mais les jeunes, je les plains. On vit dans un monde égoïste, chacun pour soi et rien pour les autres.

A l’écoute du discours de Michel, ça me donne encore plus l’élan de faire valeur d’exemple, même à ma « petite » échelle. Je lui demande ce qu’il pense que chacun pourrait mettre en place pour faire sa part. Ramener le respect dans la vie, dans les entreprises, dans la société en général.

  • Y’a des p’tits trucs tout bêtes ! Quelque fois, je livre des écoles et je suis étonné. On leur apprend même pas à dire « bonjour », « pardon », « merci »… C’est pas grand chose mais c’est un commencement. Il faut se respecter l’un, l’autre. C’est comme dans un couple, il faut apprendre à SE RESPECTER. Le jour où les gens auront compris ça, ça ira nettement mieux.

L’Amour & le Respect :

deux valeurs tellement essentielles. Je suis sûre que rien qu’avec ces deux valeurs appliquées par chaque Être Humain, on change le Monde.

Je demande quand même à Michel si à son sens tout est possible.

  • Si on travaille dans ce but, c’est possible ! Après il faut voir si nos rêves ne sont pas démesurés. Il faut garder les pieds sur Terre.

Le rêve de Michel :

  • Dans un an et demi : LA RETRAITE 🙂

 

Je ne voulais pas le déranger trop longtemps. Finalement, nos valeurs communes nous amènent à poursuivre la conversation autour de la communication entre les gens. C’est vrai que nous sommes tous les uns à côté des autres, on file à toute vitesse, on a « pas le temps ». A part peut-être dans les campagnes et les petits villages, c’est un peu plus évident de se saluer.

Un bonjour et un sourire, ça ne coûte rien et ça peut illuminer la journée de chaque Être Humain sur cette Planète.

Certains penseront peut-être que je vis dans le monde des « Bisounours ». Au contraire, c’est quelque chose de très concret que nous abordons ici. Et d’une simplicité enfantine …

Sur ce, à bon entendeur ! Et à demain pour une nouvelle rencontre palpitante et riche d’enseignement.