Hello belle Âme,

J’espère que tu vas bien en ce lundi matin ensoleillée.

 

Je viens d’envoyer un mail à une cliente. Écrire ce mail m’a fait prendre conscience d’une chose :

Lorsque tu es dans le cœur, il n’y a pas d’erreurs.

 

J’ai changé. Avant, j’aurais eu un peu plus de retenue dans mon message. Par peur de paraitre bizarre, perchée ou que ça ne fasse pas « pro ». Tu sais, dans la vie on te dit souvent de cloisonner le pro et le perso. On te dit de ne pas montrer tes émotions au boulot. On te dit de paraitre parfait, impeccable, imperturbable, en mode « je gère la situation et je sais tout ». On dit beaucoup de choses que ce soit sur le salariat ou l’entrepreneuriat. On nous dit beaucoup comment pas-(r)-être pour plaire à l’autre. Pour plaire à ton patron si tu es salariée. Pour plaire à tes clients si tu es entrepreneur. Pour que tout le monde t’aime, faut pas trop que tu fasses de vagues et que tu fasses ce que l’on attend de toi.

Que sais-tu réellement de ce qu’on attend de toi ? Tu imagines peut-être que l’on attend que tu sois d’une certaine façon alors tu te plies en quatre pour être de cette façon. Mauvais plan. Même en supposant que tu aies raison, que tu es tombée de le mille, que c’est exactement ça que l’on attend de toi. Mauvais plan quand même. En faisant cela, tu te détournes de toi-même et ça c’est super grave.

Toutes les fois où je me suis tue par peur de passer pour une perchée ou une fille trop bizarre.

Toutes les fois où je me suis tue par peur de passer pour une inculte.

Toutes les fois où je me suis tue par peur de ne pas être intégrée dans un groupe.

Toutes les fois où je me suis tue par peur du regard des autres.

Toutes les fois où je me suis tue par peur de déplaire ou d’être incomprise.

Toutes les fois où je me suis pliée en quatre pour rentrer dans ce moule bien trop étroit pour moi.

Toutes les fois où j’ai fais croire que j’allais bien avec un grand sourire alors que je pleurais si fort dans mon cœur.

Toutes les fois où j’ai voulu sauver des personnes qui ne voulaient pas que je les sauve en m’effaçant complètement.

Toutes ces fois… et la liste est sûrement bien plus longue, je me suis détournée de l’Appel de mon Âme, de qui je suis au plus profond de moi-même.

Toutes ces fois où j’ai tué mes élans créatifs parce que c’est soit disant inutile ou pas rentable ou pas productif.

C’est moche. Et je ne suis pas la seule. On est tous dans le même bateau tu sais.

Peut-être que toutes ces personnes que tu admires, parce qu’elle te donne l’impression que c’est facile pour elle, c’est un leurre.

Ce n’est que lorsque les masques tombent les uns après les autres, que ça devient de plus en plus facile.

On croit que les masques nous protègent, mais ça aussi c’est un leurre. C’est ce que je crois à l’heure où j’écris ces lignes en tout cas.

On se fait tout un tas de films sur ce que les autres vont penser de nous si on fait ceci ou cela. On s’imagine tout un tas de trucs, souvent les pires scénarios. A quoi ça sert ?

Ne serait-ce pas plus simple si chaque Être Humain ne faisaient que ce qui le fait kiffer à chaque instant ?

Le Monde ne serait-il pas plus harmonieux ?

Certains me traiteront d’utopiste mais franchement, j’en ai clairement rien à foutre !

Nous sommes lundi matin, le soleil transperce la fenêtre de mon bureau et me réchauffe de toute sa lumière. Chaque jour, je me dis que j’ai vraiment de la chance. J’ai de la chance d’avoir cet espace pour créer. J’ai la chance d’avoir du temps pour vivre au rythme de mes envies. J’ai de la chance d’être en vie. J’ai de la chance de construire une relation magnifique avec mon compagnon de vie. J’ai de la chance de rencontrer des personnes formidables, d’être libre de créer une activité qui évolue en même temps que moi. J’ai de la chance d’avoir un toit sur la tête et de manger chaque jour à ma faim. J’ai de la chance d’avoir un corps en bonne santé. J’ai de la chance de partager chaque jour avec des personnes qui me correspondent. J’ai de la chance d’être lue par des personnes formidables. J’ai de la chance de pouvoir me laisser porter par l’inspiration sans me poser de questions inutiles. Là aussi, la liste est encore plus longue en vrai. Est-ce vraiment qu’une histoire de chance ?

Aujourd’hui, c’est la Nouvelle Lune. Je ne sais pas si c’est lié. Je ne suis pas une experte en lunaison. Tout ce que je sais, c’est que depuis ce début d’année, j’ai la sensation que les masques tombent justement, que la vie nous demande d’oser être qui nous-sommes réellement. J’ai la sensation que l’on ne peut plus se cacher. Toi aussi tu as vécu de grands nettoyages ces derniers mois ? Sens-tu cette sérénité t’envahir au fur et à mesure que tu te débarrasses de ce dont tu n’as plus besoin ? Il y a comme quelque chose qui se pose. Quelque chose de paisible et tellement puissant à la fois.

Sauf si tu résistes…

Si tu résistes, j’imagine que ça doit être difficile pour toi. Ce à quoi tu résistes, persiste. Moi aussi, j’ai longtemps résister tu sais. A une époque, je voulais tout contrôler. contrôler ma vie, contrôler ce qu’on allait penser de moi, me débrouiller toute seule parce que les autres n’allaient pas faire comme moi je voulais, et donc, j’aurais perdu le contrôle. C’est marrant d’en parler avec du recul. C’est tellement un million de fois plus simple de faire confiance à la vie et d’arrêter de résister. Sache que si tu es en résistance actuellement, le mieux que tu aies à faire, c’est de te lâcher la grappe. Plus facile à dire qu’à faire me diras-tu. Je te comprends, j’étais pareille. Je ne peux pas te jeter la pierre.

Dernièrement, j’ai ressenti un appel super fort à lancer une nouvelle offre. Ça s’appelle « Correspondances Magiques ». Si tu n’as pas suivi, lis cet article, tu comprendras mieux ce qui s’est passé dans ma tête : « Dans ma tête d’Artiste entrepreneure quand je sors une nouvelle offre« . Si tu veux faire partie des premiers à te joindre à cette Aventure, tu trouveras le lien pour t’inscrire, sinon abonne-toi à ma newsletter pétillante si ça te chante ! Ce n’est pas la première fois que cet appel résonne fort dans mon cœur. De nombreuses fois, je ne l’ai pas écouté, je l’ai négligé, je ne lui ai pas donné tellement d’importance. J’ai de la chance qu’il se soit présenter à nouveau. Ce n’est pas toujours le cas. C’est signe que c’est vraiment important ce que j’ai à faire avec « Correspondances Magiques ». Pour une fois, j’accepte de commencer doucement, de prendre le temps de sentir et voir ce qui va émerger de Cela.

Après mon dernier article, je me suis demandée si je ne devais pas repartir de zéro. Tout effacé et tout recommencé. Ça m’a traversé l’esprit. Je sais que c’est la peur qui parlait. Rien que d’écrire ces mots ça me sert le cœur. Je me suis même dit que je devrais peut-être arrêter la photo et ne faire qu’écrire. Ah ! Quelle horreur ! Mon cœur se serre encore plus quand j’écris ça.

Dans le livre « Comme par Magie » d’Elizabeth Gilbert, elle parle de la différence entre vocation et carrière. La semaine dernière, j’en parlais avec une amie et elle m’a demandé : « c’est quoi ta vocation ? ». Depuis longtemps, je dis que ma mission est de révéler la Beauté du monde. C’est une vocation ça ? Je ne sais pas. Si je cherche encore plus loin, j’ai toujours senti que j’étais là pour guérir la lignée des femmes de ma famille. En guérissant ma lignée de femmes, ça n’est pas seulement d’elles qu’il s’agit. Ça impacte aussi les hommes, mais pas que. Ça impacte l’Humanité toute entière. Ça serait quoi ma vocation alors ? Guérir l’Humanité ? Hum … Un peu ambitieux quand même. Je ne compte pas guérir l’Humanité à moi toute seule. Tout d’un coup, j’ai paniqué parce que j’ai cru que je devais trouver un truc bien concret. Par exemple : ma vocation, c’est écrire. Ou encore ma vocation, c’est la photo. Ou ma vocation, c’est peindre. En Vérité, j’en sais que dal et je n’ai pas envie de choisir. J’aime écrire. C’est Vital pour moi. Et même si personne ne me lisait, je continuerais d’écrire encore et encore. Voir au-delà des apparences et révéler la Beauté par la photographie, c’est comme une méditation, une sorte de connexion avec le monde. Je ne pourrais pas sacrifier la photographie. Peindre, dessiner, expérimenter, ça me rend tellement vivante. Et pourtant, ça m’a fait peur pendant si longtemps. Toutes ces années où j’ai cru que j’étais trop nulle pour ça.

 

Ce que j’ai découvert ce matin en envoyant ce mail à ma cliente. Découvert … Que dis-je ? Ce que j’ai conscientisé ce matin, je le redis encore une fois :

Quand tu es dans le cœur, il n’y a pas d’erreurs.

 

Et je trouve cela apaisant. Ça m’aide. Ça me rend plus légère. Ça m’aide à me pardonner aussi.

Alors aujourd’hui, pardonne-toi toutes ces fois où tu crois que tu as fait des erreurs. Il n’en est rien.

 

A partir de maintenant, écoute la musique de ton Cœur …

 

Merci d’exister. Merci d’Être qui tu es. Tu es importante. Tu es la personne la plus importante de ta vie. N’oublie jamais ça.

 

Prends bien soin de toi et à bientôt 🙂

 

Marie.


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